Les Enquêteurs - Récits

J'invite toute personne suffisamment courageuse à faire un compte-rendu des différentes aventures horrifiques traversées avec succès... ou pas. Un point d'expérience à la clef par récit correctement restitué.

Ce soir, nous sommes invités à diner par Lemuel Herbert Murlin, le président de l’université de Boston où James et moi travaillons depuis quelques mois maintenant.



Nous y retrouvons le Professeur Alvalle que nous avons rencontré lors de notre voyage en Angleterre, il y a presqu’un an déjà, ainsi que deux autres personnes : une femme élégante à lunettes qui se présente à nous sous le nom du docteur Helen Brant et un homme aux airs de baroudeur se nommant Bojack Hammer, ce dernier ne fait pas bien dans le décor parmi des universitaires et des docteurs.
Le président nous les présente en faisant des éloges au Docteur Brant qui est la plus jeune doctoresse diplômée de l’université ce qui est très prometteur pour la carrière de cette jeune doctoresse, puis il en vient à Monsieur Hammer qu’il nous présente comme étant un homme de terrain n’ayant pas peur de grand-chose, ce qui offusque un peu notre cher Professeur Alvalle qui aime être le centre d’attention de son auditoire et en particulier auprès de la gent féminine.
Le président nous explique, au long du dîner, qu’il veut monter une expédition de secours en Antarctique qui partirait dans un mois, et nous demande de faire partie de l’expédition. James et moi lui disons que nous allons d’abord trouver un moyen pour que notre petit Kévin soit confié à des personnes confiance avant de pouvoir lui répondre mais que sur le principe nous d’accord et enthousiaste à cette idée.
Monsieur Hammer nous sollicite afin de résoudre une affaire pour laquelle il a été contacté par Madame Irène Le Mond. Cette dernière souhaite nous rencontrer chez elle à Buffalo. Après une courte discussion avec James, j’accompagnerais Monsieur Hammer à Buffalo avec le Professeur Alvalle, la Docteure Brant. Nous prenons le train le lendemain matin pour Buffalo et cela tous frais payés par Madame Le Mond.
Après deux jours de voyage, nous arrivâmes à Buffalo et nous nous dirigeâmes chez Madame Le Mond.



Cette dernière est une femme d’âge mûr qui nous demande de retrouver son fils, Paul. Nous lui demandons un peu plus d’explications sur sa disparition. C’est alors qu’elle nous raconte que son fils a déjà été interné en hôpital psychiatrique par deux fois (la dernière remonte à deux ans) au Buffalo State Hospital. Après ce dernier internement, son fils était relativement proche d’elle et qu’il avait fait fortune grâce à des dons de voyance ou de communication avec les morts. Elle me permit de lire le journal de Paul, ce qui ne me prit pas très longtemps, le Professeur essaya de suivre la lecture mais j’allais trop vite pour lui, je compris alors que le récit de Paul avait quelque chose de surnaturel sans pouvoir en découvrir la cause par rapport à nos autres aventures. Elle nous donna également, l’adresse de son imprésario, un certain Herbert Whitefield ainsi que le nom de sa compagne, Mademoiselle Velma Peters et bien sûr l’adresse de son fils.
Avant de partir pour New York, cependant, nous nous sommes rendus au Buffalo State Hospital pour avoir de plus amples informations.





Nous avons été reçus par le docteur Thadeus Craig. Il nous décrit le cas de Paul pour le moins inhabituel : à son premier internement il y a une dizaine d’années, Paul s’était lié d’amitié avec un certain Clarence Rodgers. Tous deux avaient passé tout le temps de leur internement à s’abreuver de lectures diverses et variées au sein de la bibliothèque de l’hôpital, journaux comme livres de sciences, de biologie, de mécanique… D’autre part, à son deuxième internement huit ans plus tard, Paul avait oublié tout ce qui c’était passé entre les deux internements.
Après une nuit de repos bien mérité, nous décidâmes de repartir à New York dès le lendemain matin. Après deux de trajet, nous sommes à New York et nous nous dirigeons à l’adresse de Monsieur Whitefield. Nous sommes accueillis par sa secrétaire qui nous dit qu’il n’est pas là, nous insistons un peu et elle finit par nous faire entrer dans le bureau de Monsieur Whitefield.



Ce dernier nous accueille en nous proposant du travail en fonction de notre apparence physique puis quand nous lui expliquons l’objet de notre visite, il nous intime l’ordre de sortir et nous menace de faire appeler la police. Nous arrivons à convaincre sa secrétaire de n’appeler personne alors il décroche son téléphone de commence à vouloir appeler la police quand Monsieur Hammer et le Professeur Alvalle s’interposent, l’homme se sentant menacé lâche le téléphone, se pisse dessus et nous raconte une histoire assez dingue.
En effet, Paul a de nouveau des cauchemars qui l’empêchent de faire usage de ses dons donc il a décidé de faire soigner Paul dans un hôpital psychiatrique sous le nom Paulie Meldon tout en nous disant qu’il était un homme mort car il devait apparemment de l’argent à un certain Bugsy. Nous prîmes congés de Monsieur Whitefield quand en bas de son bureau nous somme interpellés par Monsieur John Dervin de la Klein Mutual Life Insurance Co qui enquête sur les déclarations de Monsieur Whitefield concernant la police d’assurance de Paul Le Mond, nous esquivons rapidement ses questions et nous dirigeons vers l’hôpital où nous trouverons Paul.





Nous arrivons au Woods Estate Rest Home, une infirmière nous reçoit et nous demande l’objet de notre visite, nous lui expliquons en gros le but de notre venue et là elle nous dit qu’il faudrait mieux en parler avec le directeur de l’hôpital, nous sommes alors reçus par le Docteur Alexis Gibson.



C’est un homme de couleur ce qui est très surprenant mais bon cela ne me gêne pas le moins de monde. Nous lui expliquons le but de notre visite ainsi que la supercherie dont la victime ainsi que son établissement subissent, et nous lui proposons de ramener Paul au Buffalo State Hospital afin qu’il suive un traitement par le docteur qui le suit depuis des années.



Pendant que j’y suis, je propose de tenter une approche plus Freudienne du mal dont souffre Paul. Le docteur Gibson accède à notre demande, nous faisons prévenir sa mère qui nous paye un très bon hôtel pour la nuit.
Durant la nuit, nous montons la garde auprès de Paul et pendant mon tour de garde, je remarque qu’un homme nous épie de l’autre côté de la rue, du coup je ferme les rideaux, pendant la nuit, Paul marmonne des choses à propos d’enfants mais ce n’est pas très clair. Au petit matin nous reprenons le train pour Buffalo, Madame Le Mond, nous remercie de tout son cœur d’avoir retrouvé son fils, je lui explique que je souhaiterais m’entretenir avec son fils, elle est d’accord mais quand Paul sera en état de le faire et qu’elle me préviendra, nous repartîmes le lendemain pour Boston.