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CHILL - Histoire de la SAVE

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Message par RatrapLeNoob Jeu 31 Jan 2019 - 17:07

LA PREMIÈRE OCCURRENCE : LE DOCTEUR RUIZ ET LES MARINS ALGÉRIENS

En 1789, le docteur Alfredo Fernandez Ruiz, un médecin espagnol habitant la petite ville andalouse d'Almeria, vécut un moment miraculeux. Alors qu'il étudiait une plage grâce à son télescope, Ruiz remarqua un groupe de marins algériens qui marchaient sur la rive. Il vit aussi une bande de voleurs qui les attendaient en embuscade, cachés derrière un escarpement rocheux. Très agité, mais bien trop éloigné pour pouvoir lancer un avertissement, le docteur Ruiz parvint cependant à les prévenir sans trop savoir comment. Il entendit alors une voix rauque et masculine lui parler directement, le remerciant de son aide.
Surpris, le docteur Ruiz se retourna brusquement pour observer son bureau, mais la pièce était parfaitement vide. Quand il regarda à nouveau dans son télescope, les marins algériens étaient parvenus à échapper aux malfrats et faisaient des signes dans sa direction, lui adressant des gestes de remerciements. Le médecin les vit ensuite partir, et ne parvint pas à reproduire ou expliquer la façon dont il avait communiqué avec eux.
Le docteur se lança à la recherche des marins, et les retrouva en fin de journée dans une taverne locale. Il découvrit alors qu'aucun d'eux ne parlait un mot d'espagnol, et lui-même ne connaissait pas l'arabe. Le médecin retranscrit cet événement avec force détails dans son journal personnel; ce fut la première et unique fois où il fit l'expérience de l'Inconnu.
Sans aucune formation et par la seule force de sa volonté, le docteur Ruiz était parvenu à entrer en communication télépathique direct avec les marins algériens, en dépit d'une grande distance physique et de la barrière des langues. La SAVE enregistra par la suite cet événement comme la première utilisation documentée de l'Art par un être humain. Charles O'Boylan eut un entretien avec le vieux docteur à la fin des années 1830, qui devint le catalyseur d'une série d'enquêtes qui conduiraient finalement à la création de la SAVE.

LA FONDATION DE LA SAVE

En 1844, à Dublin, le docteur Charles O'Boylan et un petit groupe d'intellectuels et de scientifiques irlandais commencèrent à remarquer une série d'événements inhabituels et visiblement apparentés. Même si ces incidents étaient consignés par des savants et des chercheurs réputés, la communauté scientifique dans sa globalité rejeta ses découvertes, les considérant comme la conséquence d'une méthodologie fautive ou les divagations d'esprits déséquilibrés. O'Boylan, cependant, discerna un schéma d'ensemble dans toutes ces données. Il suggérait l'existence d'un monde dépassant l'univers accepté par ses collègues, suivant des règles qui défiaient la logique et qui ne pouvaient être totalement quantifiées ou qualifiées par des méthodes scientifiques reconnues.
Plus O'Boylan poursuivait ses observations, plus il était convaincu qu'il assistait à une bataille entre deux factions distinctes et opposées. Ces forces invisibles pouvaient influencer et être influencées par le monde matériel des humains, en déployant des efforts gigantesques. La majeure partie de ce conflit échappait aux sens profanes et à l'observation directe, se déroulant dans un royaume ou une dimension hors d'atteinte d'un être humain vivant et corporel. "L'Inconnu", comme O'Boylan le baptisa, restait séparé de notre monde par une enveloppe ou un voile, que certaines créatures ou énergies ne pouvaient percer que brièvement. O'Boylan était convaincu que les hommes pourraient accomplir de grandes prouesses et des miracles, grâce à des études concertées ou une concentration intense, comme le prouvait l'expérience du docteur Ruiz avec les marins arabes, et plusieurs autres cas qu'il avait consignés avec son groupe d'intellectuels. Il considérait que c'était la preuve qu'une force bienveillante existait et s'opposait à une force maléfique, et que cette force positive pouvait être manipulée. Si O'Boylan parvenait à puiser à la source de ce pouvoir, il pourrait l'utiliser pour combattre les entités malveillantes de l'Inconnu et protéger le monde innocent (ou ignorant) de ces terribles menaces invisibles.
O'Boylan et ses amis fondèrent donc la Societas Albae Viae Eternitata, la Société Éternelle de la Voie Blanche, dont le nom indiquait leur dévouement à la force pure "du Bien" et leur opposition à la force maléfique "ténébreuse". La SAVE, comme l'organisation fut rapidement surnommée, se consacrerait à l'étude de l'Inconnu. Ses membres payèrent cependant un prix élevé : la réaction de la bonne société à la création de la SAVE fut glaciale, dans le meilleur des cas. Même si O'Boylan et les autres fondateurs de l'organisation, dont Lord Henry Boulton et Richard Arthur (Lord Strange), gardaient des récits détaillés de leurs interactions avec les créatures et les pouvoirs de l'Inconnu, l'absence de preuve tangible substantielle empêcha le milieu universitaire et le grand public de prendre au sérieux les travaux de la SAVE.
O'Boylan, Lord Boulton et Lord Strange commencèrent à concentrer leurs efforts sur l'établissement d'une connexion avec l'Inconnu, dans l'espoir de traverser le voile et d'employer cette énergie pour faire le bien. Ils rassemblèrent une grande collection de textes sacrés, comprenant des documents zoroastriens, cabalistiques, gnostiques et bouddhistes, ainsi que des théories religieuses venant de plusieurs courants chrétiens. O'Boylan se mit à suivre une routine quotidienne de méditation se terminant par un bain glacé qui, d'après lui, l'aidait à affûter son esprit et permettait à sa conscience de s'étendre au-delà de sa forme corporelle. Après plusieurs mois de pratique et d'études, O'Boylan parvint à envoyer un court message à Lord Boulton qui se trouvait à l'autre bout de son domaine, et à barricader une porte grâce à un mur invisible que Lord Strange ne peut traverser pendant presque trente secondes, avant que son ami ne s'effondre, épuisé.

LES EXPÉDITIONS D'O'BOYLAN

Peu de temps après avoir fondé la SAVE à Dublin, le docteur O'Boylan commença à préparer une série d'expéditions auxquelles il participerait avec d'autres scientifiques de l'organisation. Il espérait que ces voyages offriraient l'opportunité de rencontrer, étudier et cataloguer des créatures de l'Inconnu, et des pratiquants de l'Art dans des terres étrangères. Les finances de la SAVE, à cette époque, étaient principalement alimentées par les dons d'O'Boylan et des autres membres. Deux fondateurs, Lord Boulton et Lord Strange, firent d'importantes contributions. O'Boylan vendit une partie de son héritage et hypothéqua les terres et les propriétés de sa famille, pour financer l'étude de l'Inconnu par la SAVE. Comme les membres de l'organisation n'étaient pas nombreux durant les premières années, leurs moyens combinés permettaient à la société de subvenir à ses besoins à Dublin et de couvrir le coût des voyages des études.
On pourrait considérer la date de la fondation de la SAVE et des expéditions d'O'Boylan comme une coïncidence extraordinaire, car ses travaux le conduisirent à voyager dans le monde entier durant la majeure partie des années suivantes. Ou comme un sombre présage... Vers la fin 1845, le mildiou de la pomme de terre s'attaqua aux récoltes, provoquant la Grande Famine qui ravagea l'Irlande presque une décennie. Les études ésotériques d'O'Boylan et de ses associés, au milieu de la misère, des décès et des vagues d'émigration, continuèrent à éloigner la SAVE des sciences dures. O'Boylan devint la risée d'un grand nombre de ses contemporains, qui considéraient qu'il dilapidait sa richesse à la poursuite de chimères, en abandonnant se femme, ses enfants et plusieurs jeunes petits-enfants sur le domaine familial pendant qu'il partait étudier des contes populaires.

La Première Expédition : L'Emirat de Boukhara

En août 1844, O'Boylan et une équipe de neuf personnes (dont trois scientifiques, deux assistants de recherche, deux porteurs, un copiste et un théologien) s'embarquèrent pour le première expédition de la SAVE. Voyageant par bateau, train, diligence et à cheval, la mission finit par découvrir, dans l'Émirat de Boukhara, un petit temple qui abritait la plus grande collection au monde de tablettes zoroastriennes. O'Boylan espérait qu'elles contiendraient d'anciennes connaissances sur la lutte entre les aspects du bien et du mal de l'Inconnu, qu'elles pourraient détailler les méthodes permettant de combattre les forces ténébreuses, et de développer leur utilisation de l'Art.
O'Boylan finit par localiser les tablettes et leur gardien dans la ville d'Andkhoi. En dépit des nombreuses semaines qu'il passa à étudier ces textes, il fut incapable d'identifier des références directes à des capacités similaires à celles du docteur Ruiz ou aux effets mineurs que lui-même commençait tout juste à obtenir. Le copiste de la SAVE recopia avec application plusieurs centaines de tablettes, pendant qu'O'Boylan et le docteur Cameron, le théologien, débattaient assidûment de ce sujet durant les mois qu'ils passèrent à Boukhara.
Durant ce temps, O'Boylan et le reste de son équipe consignèrent aussi les légendes locales. L'une d'elles parlait d'un léopard géant qui marchait debout sur ses pattes arrières, comme un homme, et qui volait les nourrissons et les petits enfants dormant dans leurs lits. O'Boylan, Lord Henry Boulton, le docteur Cameron, Harold Barry et Sir Ian Nolan choisirent chacun une maison d'Andkhoi, où ils veillèrent toute la nuit pendant plusieurs jours consécutifs. Lors de la cinquième nuit, Barry aperçut l'ombre d'un immense félin marchant sur deux pattes se profiler sur le mur d'une maison où vivaient un nourrisson de trois mois et un petit garçon de deux ans. Quelques instants plus tard, il vit la même silhouette attraper le bébé à travers une fenêtre. Barry poursuivit l'ombre et la frappa à plusieurs reprises avec une torche, jusqu'à ce qu'elle finisse par lâcher le nourrisson et se disperse en volutes de poussière et d'ombre. L'enfant n'avait pas été blessé.
Même si le séjour d'O'Boylan à Boukhara ne révéla pas de grands secrets, le docteur rapporta néanmoins la transcription des tablettes de pierre jusqu'à son domaine. Il les rangea précautionneusement dans l'espoir que, plus tard, de plus grands esprits y découvrent les réponses que son équipe et lui-même n'avaient pu trouver.

La Deuxième Expédition : Le Royaume de Kongo

En janvier 1845, alors qu'il était encore dans l'Émirat de Boukhara, le docteur O'Boylan reçut une lettre d'un ami de la SAVE, le docteur Roger Moreland. La missive parlait d'une rumeur concernant un jeune garçon vivant dans le royaume africain de Kongo, mort de multiples fois et qui, chaque fois, ressuscitait. L'enfant habitait dans un village situé sur la rive sud du fleuve Congo, à environ 120 km au nord-nord-ouest de São Salvador (aujourd'hui Mbanza Kongo, en Angola).
Comme à l'époque la région n'avais pas encore été explorée par les Européens, et que le territoire n'était connu que des Congolais, il semblait peu probable que l'on réussisse à retrouver ce garçon. Mais O'Boylan ne perdit pas courage, et en février 1845, il revint à Dublin juste assez longtemps pour assembler une petite équipe, comprenant Richard Arthur (Lord Strange), Dennis Cunningham et le docteur Roger Moreland. Ils naviguèrent le long de la côté occidentale de l'Afrique jusqu'à l'embouchure du Congo, où ils arrivèrent début mars. Sur place, O'Boylan engagea un guide nommé Nsindi qui conduisit son groupe, à pied, dans la jungle, sur la rive du fleuve. Le collègue d'O'Boylan, le docteur Moreland, commença à manifester des symptômes de malaria avant l'arrivée au village, et fut contraint de faire demi-tour, accompagné de son assistant de recherche et de deux porteurs.
Son équipe réduite d'un tiers, O'Boylan continua à avancer vers le village avec Lord Strange et Cunningham, mais se vit refuser par les anciens tribu l'autorisation de rencontrer l'enfant. Plus tard, dans la soirée, dans le petit campement qu'O'Boylan et son équipe avaient établi un peu à l'écart des huttes, le grand-père du garçon vint parler au docteur, qui consigna les détails de cette brève conversation dans son journal.
O'Boylan quitta le village sans s'être jamais entretenu avec le garçon, ni avoir assisté à sa supposée projection astrale. N'ayant qu'un récit de seconde main, obtenu par une traduction maladroite, O'Boylan ne put produire de preuve tangible des capacités humaines d'interaction avec l'Inconnu, ou de l'Inconnu lui-même. Alors qu'il était reparti avec plusieurs jours d'avance sur l'équipe d'O'Boylan, le docteur Roger Moreland ne rejoignit jamais le navire. L'expédition ne retrouva pas sa trace, ni celles de son assistant et des porteurs qui l'accompagnaient.

La Troisième Expédition : La Scandinavie

A son retour du royaume de Kongo, le docteur O'Boylan ne passa que quelques semaines à Dublin, avant de repartir en mission. Cette fois, il s'embarquait pour la Scandinavie, avec sir Ian Nolan et un seul assistant de recherche, le jeune Thomas Belby âgé de 18 ans. O'Boylan espérait relier différents rapports venant de toute la Scandinavie, parlant de monstres lacustres. Comprenant qu'il lui fallait trouver une preuve irréfutable pour valider ses travaux et ceux de la SAVE, il acheta un appareil à daguerréotype avec l'intention de capturer l'image d'un ou de plusieurs monstres des lacs. Des tentatives antérieures pour les photographier avaient toutes échoué, mais le nouvel objectif de Petzval permettait de raccourcir considérablement le temps de pause, faisant espérer à O'Boylan que ses tentatives seraient couronnées de succès.
Commençant son périple à Seljord, en Norvège, le docteur chercha d'abord le selma du lac Seljord. Les habitants le décrivaient comme une créature au cou allongé, avec un grand corps et des nageoires (ou des ailerons). Malheureusement, le selma resta hors d'atteinte ; O'Boylan ne parvint pas à le voir, et encore moins à le photographier. Après avoir passé trois semaines à Seljord, l'équipe admit sa défaite et partit à l'Est, pour la Suède.
A Storsjön, O'Boylan commença à chercher le storsjöodjuret, un monstre lacustre dont l'existence avait été signalée pour la première fois en 1635. La pierre runique de Frösön, datant du XIe siècle, dépeint le storsjöodjuret comme un serpent extrêmement long, mais selon les sources locales, il aurait la tête d'un chat ou d'un chien. Tous les témoins ayant prétendument vu la bête s'accordaient pour dire qu'elle était d'un noir profond, avec des ailerons sur le dos. O'Boylan n'était à Storsjön que depuis une quinzaine de jours quand il aperçut enfin le serpent. Sir Ian Nolan et lui restèrent assis sur la berge du lac pendant près de 45 minutes, engoncés dans d'épaisses couvertures en fourrure, à regarder le serpent nager, apparaître et disparaître dans la lumière de leurs lampes. Il ne s'approcha jamais de la rive ; O'Boylan tenta de le photographier, mais la faible luminosité ne donna qu'un daguerréotype vierge de toute image. Le serpent ne reparut jamais durant le reste de leur séjour en Suède.
Alors que le temps devenait de plus en plus froid, O'Boylan, Nolan et Belby se rendirent dans la ville de Kemijärvi, en Finlande, sur le lac Kemijärvi. C'est là qu'O'Boylan chercha le kemijärvikäärme, le supposé serpent gris de 40 m de long qui se nourrissait de poissons variés, et faisait du lac une destination populaire durant les mois les plus chauds. O'Boylan arriva juste à temps, avant la supposé hibernation du kemijärvikäärme. Il était censé dormir plusieurs mois dans une caverne sous-marine, de la fin septembre au début mars. Il tenta d'attirer la créature en plaçant dans l'eau un grand filet rempli de sandres vivants. Le troisième jour, l'appât fonctionna, et O'Boylan et Nolan trouvèrent à leur réveil un serpent gris en train de manger les poissons contenus dans le filet. A la grande déception d'O'Boylan, le kemijärvikäärme ne faisait qu'une quinzaine de mètres de long, mais l'Irlandais installa tout de même son appareil photographique pendant que la créature festoyait.
O'Boylan était en train de prendre la première photographie de la créature quand Belby, attendant à quelque distance sur la berge, se mit à hurler. O'Boylan et Nolan se précipitèrent immédiatement dans cette direction. Ils trouvèrent le jeune homme la tête en bas, la jambe gauche enfoncée dans la gueule d'un autre kemijärvikäärme, qui était encore plus long que les 40 m de la rumeur. O'Boylan dégaina son pistolet et tira plusieurs coups de feu dans le corps du serpent, tandis que Nolan lançait de grosses pierres vers ses yeux. Les blessures provoquées par les balles ne saignaient pas, mais laissaient suinter une substance noire qui grésillait comme de l'acide en tombant sur le sable, avant que les blessures ne se referment d'elles-mêmes. Nolan continua à bombarder le monstre avec ses pierres jusqu'à ce qu'il finisse par lâche Belby, qui retomba sur la rive.
O'Boylan sentit alors une force le traverser, comme une rafale de vent violent. Reconnaissant la sensation,il se concentra sur l'Art, visualisant autour de Belby une sphère protectrice que kemijärvikäärme ne pourrait pas franchir. Quand le serpent tenta de frapper une nouvelle fois le jeune homme, il ne parvint pas à l'atteindre. Quelques secondes plus tard, la créature s'éloignait et disparaissait sous les eaux, abandonnant sa proie.
En plus d'une double fracture du tibia, Belby souffrait aussi de plusieurs plaies profondes d'où suintait la même humeur noire, qu'O'Boylan recueillit dans un bocal à échantillon. Toutes les tentatives pour nettoyer parfaitement la blessure échouèrent. Deux jours plus tard, la chair autour de la morsure devint fétide, et le lendemain, un médecin finlandais amputa la jambe gauche de Belby juste sous le genou. En dépit de ce terrible accident, O'Boylan considéra cet événement comme un succès relatif, car il avait pu utiliser l'Art de la façon dont il l'avait imaginée, pour protéger une personne des dangers de l'Inconnu.
O'Boylan, Nolan et Belby rentrèrent à Dublin dès que le jeune homme fut assez remis pour voyager. La substance noire rongeait lentement le verre du flacon, ce qui força O'Boylan à s'en débarrasser avant d'atteindre l'Irlande. Le daguerréotype du kemijärvikäärme juvénile suggérait la forme d'un grand serpent, mais pas assez clairement pour servir de preuve définitive pour contrer les détracteurs de la SAVE. Une fois encore, O'Boylan rentrait les mains vides, mais relatant ses expériences dans son journal pour la postérité.

La Dernière Expédition d'O'Boylan : Memphis, en Egypte



A suivre...
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