[Rapport de mission 7] Eva

Étais-ce la réalité ? Ou était-ce un rêve ?

Mes souvenirs sont flous, mais la dernière chose dont je sois certain, c'est que nous avions décidés de dormir à proximité de la chambre de la jeune violoniste. Tout est très embrouillé, mais je retrouve un peu de clarté à un moment où nous nous trouvons dans un village de France. Gontran semble connaître les personnes qui s'y trouvent et qui lui en veulent fortement. D'une manière ou d'une autre il règle une situation de grands et nous repartons sur les routes. Noir.

Quand nous revenons à nous, je suis de retour à Neverland, ce soir-là, sauf que c'est moi qui mixe. Quand j'aperçois les masques, cette fois, il n'est pas question de les laisser faire ! Je leur fonce dessus et j'en pulvérise un avec ma lumière avant de me rendre compte qu'il ne s'agit pas de créatures maléfiques comme je le pensais, mais de ce que les autres appelles des Désespérés, donc des humains qui ont sombré. Nous les arrêtons, nous leur confisquons leurs fioles de cette saleté de Pénombra et tout devient flou. Encore...

De retour aux platines, je ne comprends pas... Cette fois, je tente de convaincre l'un des masques de me dire qui leur fourni la Pénombra. Je le fais micro ouvert, devant tout le monde et sans la moindre retenue. Les murmures s'élèvent et la foule se fend pour laisser apparaitre un type portant un masque. Il me menace, il me dit que ma lutte et vaine et qu'à l'époque, je n'étais pas si regardant. De nombreux masques apparaissent. Ce n'étaient pas des monstres, c'est la Pénombra qui nous a tué, c'est nous nous nous sommes tués !

Je fonce sur lui, je... me brise... je cesse de faire comme si j'étais un grand, je pleure dans mon armure en même temps que j'essaye de leur expliquer à tous, qui me regardent et me jugent, que cette saloperie nous tueras tous, que nous pouvons nous en sortir autrement, que nous avons la musique. Je fais ce que je peux pour donner le plus d'effet à mes paroles mais... Et puis finalement, il semble que ça ait marché. Son masque s'est fissuré.

Ses derniers mots ont été que ce n'était que la première d'une longue série de batailles et que l'issue de la guerre ne faisait pas de doute. Noir encore et toujours.

Nous sommes revenus dans l'appartement de la jeune fille. Nous sommes seuls. Des pleurs se font entendre. Je me dirige à toute vitesse vers eux suivi par Gontran. Je cours. Noir. Quoi d'autre...

A vot' bo ncoeur pour la suite et fin